L’IMC, indice de masse corporelle, est un indicateur permettant d’évaluer sa corpulence. Homme ou femme, calculer son IMC va vous permettre de faire un bilan en sachant si vous êtes en situation de maigreur, en bonne condition ou en surpoids.
L’IMC est le seul indicateur validé par l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé.
Pourquoi calculer son IMC ?
L’OMS a défini cet indice comme un standard permettant d’évaluer et d’identifier les potentiels problèmes de poids et l’obésité.
Reposant sur des études, des seuils ont été définis pour évaluer les paliers à risque permettant de reconnaître les risques pour la santé, comme des maladies cardiovasculaires, du diabète, des maladies métaboliques, de l’hypertension artérielle, ou encore certains cancers.
Comment calculer son IMC ?
Pour calculer son IMC, ou BMI pour Body Mass Index en anglais, pas besoin d’être un génie des mathématiques
Il suffit de diviser votre poids (kg) par votre taille (en mètre) au carré. Bon, d’accord, on va prendre un exemple pour un poids de 72kg et une taille de 1,74 m.
72/1,74^2 = 23,8 → Dans cet exemple, l’IMC est de 23,8.
On est d’accord, vu comme ça, ça ne veut pas dire grand chose, mais nous allons justement voir comment interpréter ce chiffre.
Comment interpréter son IMC ?
Une fois que vous avez calculé votre IMC, vous pouvez vous référer au tableau ci-dessous.
IMC | Interprétation |
moins de 18,5 | Insuffisance pondérale (maigreur) |
18,5 à 25 | Corpulence normale |
25 à 30 | Surpoids, embonpoint |
30 à 35 | Obésité modérée |
35 à 40 | Obésité sévère |
plus de 40 | Obésité morbide |
L’obésité et le surpoids correspondent à une accumulation de graisse et à une modification du tissu adipeux, qui vont entraîner des inconvénients pour la santé et qui peuvent réduire l’espérance de vie. Cette accumulation de masse grasse va entraîner différents problèmes de santé.
Ce calcul et l’interprétation restent tout de même statistiques, et ne s’appliquent pas à tout le monde : les femmes enceintes, les seniors, les sportifs de haut niveau ne sont pas à inclure dans ce calcul de l’IMC.
Votre IMC est inférieur à 18,5
Vous êtes maigres, dans un sens médical, et vous devez peut-être consulter un médecin car il est fort probable que vous deviez prendre du poids.
Votre IMC est compris entre 18,5 et 25
Votre IMC est considéré par l’OMS comme normal : vous n’êtes ni maigre, ni en surpoids.
Votre IMC est compris entre 25 et 30
Vous vous situez en situation de surpoids, ou surcharge pondérale. Votre médecin généraliste pourra vous suggérer de perdre un peu de poids pour revenir à un IMC “normal”.
La perte de poids passe par une alimentation équilibrée et saine, ainsi que par la reprise d’une activité physique régulière. Vous pouvez consulter le blog pour trouver des exercices qui vous plaisent.
Votre IMC est compris entre 30 et 35
Votre IMC est élevé, vous êtes en situation d’obésité modérée.
Votre IMC est compris entre 35 et 40
Votre IMC est élevé, vous êtes en situation d’obésité sévère.
Votre IMC est compris entre 40 et 45
Votre IMC est élevé, vous êtes en situation d’obésité morbide.
Existe-t-il un IMC idéal ?
Pas de suspens, il n’y a pas d’IMC idéal, ni de poids idéal ou de poids normal. L’idée est d’essayer d’être dans une fourchette dite “normale”, c’est-à-dire entre 18,5 et 24,9. À partir du moment où cela n’occasionne ni problème de santé ni complexe, aucune raison de s’inquiéter.
Adoptez un comportement alimentaire mesuré, basé sur ses sensations de faim et ses envies, pour atteindre un sentiment de bien-être et de non-complexe. Apprenez également à vous apprécier en ne vous comparant pas aux autres, car chaque corps est unique : pour la même taille et la même alimentation, deux personnes peuvent avoir une corpulence et un poids totalement différents.
Le métabolisme de base, c’est-à-dire les besoins énergétiques minimum justifient ces disparités.
Quel est votre morphotype ?
Quel l’on soit une femme ou un homme, chaque individu a son propre morphotype, c’est à dire sa silhouette définie dès la naissance avec des caractéristiques établies. Et oui, c’est la génétique qui parle, et nous ne sommes pas tous égaux pour perdre du gras par exemple…
Connaître son morphotype, c’est mieux comprendre son corps, et surtout accepter ses limites et ses contraintes. Il existe 3 profils (morphotypes) différents. Petit tour d’horizon.
Pour mieux s’accepter !
L’ectomorphe
De type cérébral et maigre, l’individu de type ectomorphe présente de grosses difficultés pour prendre du poids. C’est un gros brûleur de graisse et souvent associé à une certaine nervosité. Un entraînement qualitatif nécessitant une bonne gestion de la récupération est de mise !
L’endomorphe
De type adipeux, l’endomorphe présente une surcharge pondérale importante. Son métabolisme est lent, le régime alimentaire doit absolument être adapté pour éviter la prise de poids. Avantage, ce profil type favorise la prise de masse, c’est-à-dire que les endomorphes prendront plus vite du muscle et plus facilement que les ectomorphes…
Un entraînement qui nécessite du volume de travail est donc conseillé.
Le mésomorphe
Le profil de rêve ? 🙂 De type athlétique, le mésomorphe a un potentiel naturel pour la prise de masse musculaire, il présente de sérieux atouts esthétiques. Avec son squelette large, on reconnaît souvent ce profil chez les hommes grâce à leurs bustes en V. Leur entraînement est à la fois qualitatif et quantitatif.
Il est très important d’identifier et surtout accepter son morphotype. De plus, le régime alimentaire ne sera pas le même que l’on soit de type maigre, adipeux ou athlétique !
La limite du calcul de l’IMC
Comme nous l’avons dit, l’indice de masse corporelle ne reste après tout qu’un indicateur statistique basé sur deux données. L’âge, l’activité physique pratiquée, la génétique, la santé ou l’hygiène de vie sont des facteurs qui n’entrent pas en compte dans ce calcul.
Le morphotype n’est également pas pris en compte, et est pourtant responsable pour beaucoup. Certains prendront du poids très facilement et rapidement au moindre écart, alors que d’autres ne prendront pas un gramme malgré quelques fast-foods
L’idée est donc d’être en bonne santé, et de bien se sentir dans sa peau. N’hésitez pas à consulter si vous souhaitez avoir un avis médical.
Quelques conseils alimentaires pour perdre du poids
- Eviter les sucres rapides, les excès de graisses et d’alcool
- Privilégier la consommation de fruits et légumes et une alimentation saine
- Eviter impérativement les grignotages
- Augmenter l’apport hydrique et supprimer les sodas et sirops
- Manger à votre faim !
- Manger à heure régulière et structurer ses repas
- Eviter les plats en sauce et la mayonnaise
- Conserver dans votre alimentation des aliments “plaisir” 🙂
L’objectif d’une perte de poids n’est pas uniquement sociale ou pour revaloriser son image !
En perdant du poids, on éloigne les risques d’hernies discales, on abaisse la tension artérielle, on régule mieux sa glycémie….Les avantages sont nombreux !
On termine par quelques chiffres sur le surpoids et l’obésité
- Risque d’hypertension x3 en surpoids
- Risque de diabète de type 2 x7 en obésité
- Risque de cholestérol x2 en surpoids
- En 2012, 1 Français sur 2 se retrouvait soit en surpoids soit en obésité
- Entre 1997 et 2015, L’IMC moyen est passé de 24 à 25.5
- La tranche des 18/25 ans se dépense de moins en moins
Pour conclure…
L’IMC est une valeur théorique. Connaître son IMC et son morphotype (et surtout l’accepter!), c’est établir un constat, et tendre vers le bien-être.
Pour maigrir, il ne faut pas parler de “régime” dans le sens négatif du terme, de restriction. Mais plutôt de “rééducation alimentaire ou nutritionnelle”, à travers une alimentation saine.
Réapprendre à manger varié et équilibré sur le long terme, avec l’association de séances d’entraînements adaptées et d’un sommeil de qualité, voilà la solution ! Pour finir, ayez bien en tête que le poids idéal n’existe pas 😃
Les questions fréquemment posées :
À quelle fréquence calculer son IMC ?
Pour un adulte, on peut considérer que tant que le poids reste stable, l’IMC l’est également. Il est donc parfaitement inutile de s’amuser à le calculer toutes les deux semaines.
Comment dois-je réagir si mon IMC se situe en dehors de la fourchette “normale” ?
Il faut avant tout comprendre et faire un état des lieux, en essayant dans un premier temps d’établir le degré de gravité. Vous comprendrez qu’il y a une différence entre un IMC de 28 et un IMC de 40.
Ensuite, vous pouvez changer vos habitudes alimentaires et sportives pour perdre du poids et faire baisser votre IMC, et/ou consulter pour avoir plus de précisions et de conseils.
Je vous rappelle tout de même que le but n’est pas de faire baisser son poids à tout prix, mais plutôt d’essayer de ne pas se laisser dépasser par son poids. Essayez de maintenir un poids stable, et de ne pas entrer en conflit permanent avec votre alimentation.